Bonjour mes lecteurs !
Aujourd’hui, je sors un peu de ma zone de confort pour vous parler d’un policier historique : Le Portrait brisé d’Alice Quinn.
Je ressorts de ma lecture avec, à mon grand regret, un avis relativement mitigé. Malgré une toile de fond assez prenante et un sujet intéressant (après tout, s’immerger dans le passé afin de
“voir” comment une enquête aurait pu se résoudre, ça promet) l’histoire ne m’a pas vraiment atteinte. Je trouve qu’elle a pris beaucoup trop de temps pour se mettre en place, donnant lieu à une
impression de tranche de vie dans un premier tiers du livre à la place d’une enquête. Et lorsque cette enquête est arrivée, j’ai eu l’impression de ne pas être dedans complètement, bien que le
récit ait pris un tournant et qu’il s’accélère grandement. Par contre, malgré ces petits détails, la plume de l’auteure est vraiment agréable à lire : pas trop de détails, du suspense, etc. Quant
aux personnages, j’ai eu quelques difficultés à accrocher avec elles. Bien que l’apport de Maupassant soit notable et très apprécié, le reste des personnages me semblent tous un peu bizarres,
trop décalés. Bien que je n’ai absolument rien contre les amours saphiques, je trouve qu’elles possèdent une place trop importante pour les personnages : j’ai eu l’impression qu’elle les
n’étaient définies que par ça (notamment la narratrice) ce que je trouve dommage malgré le potentiel qu’il y avait.
En 1888, à Cannes, dans un contexte de scandale immobilier qui provoque la ruine de plusieurs notables, une jeune courtisane, Lola, tente de disculper Anna, sa protégée qui est accusée du meurtre du banquier Henri Cousin. Elle mène l'enquête avec l'aide de sa gouvernante Miss Fletcher, secrètement amoureuse de sa maîtresse, et de Guy de Maupassant, inquiet pour son frère Hervé.
Les points forts
- Une plume très agréable à lire
- Une toile de fond et un sujet intéressant
- Une histoire qui va en s’accélérant
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